Le médecin du DETAO forme les formateurs du personnel de santé de la MINUSCA à la COVID-19

A l’initiative de l’OMS, des personnels de santé des cliniques de la MINUSCA viennent d’être  formés aux gestes de santé relatifs à la pandémie de la COVID 19 . La MINSUSCA possède de nombreuses structures médicales de différentes tailles pour soigner les militaires. Cette action de formation  des formateurs des personnels de santé a été réalisée par le personnel médical du DETAO5.

Au sein de ses nombreuses nationalités, de nombreux détachements ont dans leurs rangs des personnels de santé, médecin, infirmier ou auxiliaire sanitaire. Une première formation, francophone,  en phase avec l’épidémie actuelle s’est déroulée pendant trois jours dans les locaux de la MINUSCA. Les différents stades d’évolution et les symptômes ont été abordés, de la prévention à la désinfection du matériel. La surveillance épidémiologique a également été expliquée afin que le personnel médical sache adapter ses actions au stade de développement de la pandémie.

Le dernier volet de la formation concernait la prise en charge des malades et l’examen de laboratoire. Équipés, ils ont réalisé des prélèvements les uns sur les autres, mettant en pratique l’enseignement dispensé quelques heures plus tôt, avec le matériel utile à la réalisation des tests. Tous ont tous activement participé à la formation. Le test de la COVID-19 a suscité de nombreuses questions. 

Dix-sept personnels de la MINUSCA, militaires et policiers, originaires du Rwanda, du Cameroun essentiellement ont participé à la première session francophone, les 14,15,16 mai.

Davantage de nationalités étaient présentes au cours de la deuxième session anglophone,  regroupant 17 personnels de la MINUSCA.

Suivi de quarantaine, identification de cas contact, notification de cas suspect, l’aspect administratif a été complété par l’aspect technique : prélèvement, désinfection, traitement, mais aussi soutien psychologique et encadrement des malades et des proches. Une formation indispensable et très complète au bénéfice du Centrafrique et de ceux qui veillent sur elle.