Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

1er Hebdomadaire de Centrafrique

30 Jun

Les intox foisonnent et empoisonnent déjà l’air préélectoral

Les intox foisonnent et empoisonnent déjà l’air préélectoral
Les intox foisonnent et empoisonnent déjà l’air préélectoral

Le combat contre les fakenews est de plus en plus mené par une frange de journalistes, dans le monde, qui se veulent encore professionnels et éthiques. Si les fakenews ont un effet néfaste pour la société, les intox et les compagnes de dénigrement sont des catégories encore plus nuisibles. En Centrafrique, le pays qui n’est encore totalement sortie de son interminable crise, il ne devrait normalement pas y avoir une place pour ces genres de pratiques qui n’avantagent en rien les acquis de la paix que l’on doit jalousement préserver. Au moment où le pays se prépare pour des nouveaux scrutins et au moment où il a encore beaucoup plus besoin  de tous ses partenaires et  le concours de tous ses fils et filles, une mauvaise volonté semble apporter de la zizanie dans le pays.  Des compagnes de dénigrement, des intox pour jeter l’opprobre sur les braves enfants du pays mais aussi sur certains des partenaires qui ont toujours été là pour accompagner le pays depuis sa fondation. Ces derniers temps, des informations non vérifiées font état de la présence massive des mercenaires français à Bangui et à Bouar, pour « déstabiliser » le régime de Bangui. Ces allégations non avérées véhiculent qu’au moins  2 000 légionnaires, ou encore pire 2 000 mercenaires français se positionneraient déjà à Bangui et Bouar pour “fomenter un coup d’Etat contre le régime en place”. Le pire dans cette histoire à « dormir debout » est que cette rumeur souligne que les autorités ne sont pas au courant, soit, ne veulent pas  se prononcer ni réagir face à cette menace. Par la même occasion les autorités centrafricaines sont discréditées et remises en cause. 

Si nous avons hâtivement qualifié ces « informations » d’allégation ou d’intox, c’est parce que nous avons des bonnes raisons.  Le travail  du journaliste étant de rechercher et vérifier  les informations afin de véhiculer la vérité, notre rédaction a pu mener des investigations pour  rétablir la vérité dans cette affaire. Nos investigations nous ont menés dans le camp Mpoko où le Détachement d’Appui Opérationnel (DETAO) cohabite avec les commandos portugais de la Minusca et quelques autres contingents de la mission onusienne. D’ailleurs, le gouvernement centrafricain, dans une mise au point par rapport à ces allégations, souligne que la seule présence militaire française en Centrafrique est celle du Détachement d’appui opérationnel (DETAO) de M’Poko et des militaires français au sein de l’EUTM et de la MINUSCA.

« Leur nombre reste constant. Leurs missions et les mouvements de leurs effectifs, avec des relèves régulières, sont réalisés en pleine transparence ... » atteste le document.

Il est temps de cesser avec les intox pour jeter l’opprobre sur un partenaire de très longue date. Il temps que nous pensons à converger tous les partenaires et tous nos efforts pour conserver les acquis de la paix et aller ensemble vers le progrès. Il est temps que nous parlions le même langage : « I Maï ».

 

 

La Rédaction

 

Commenter cet article