Vers l’élaboration d’un plan National de Sécheresse

Le ministre centrafricain de l’environnement a annoncé d’un son discours à l’occasion de la  lutte contre la désertification la probable élaboration d’un plan de sècheresse en Centrafrique. La RCA, faisant aussi partie des signataires de la Convention sur la lutte contre la désertification, les autorités du pays entendent mettre en pieds une politique favorisant ce combat très salutaire pour la planète Terre.

Le 17 Juin de chaque année, ce depuis 1994, le monde entier célèbre l’anniversaire de l’adoption de la  Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD. Cette journée est rendue possible grâce à la décision prise lors de la Conférence sur l'environnement et le développement durable tenue à Rio de Janeiro en 1992.

Le 17 Juin 2020, est une occasion pour le ministre Thiérry Kamach, d’annoncer les couleurs très vertes des moments forts du gouvernement centrafricain consacrés à la lutte contre la désertification.  Deux annonces majeures sont faites à cet effet. Le ministre centrafricain a d’abord annoncé de la mise en place par un Décret portant création d’une Coordination Nationale pour la lutte contre la Désertification et la dégradation des terres. Sa mission est d’élaborer et d’orienter la politique du gouvernement en matière de la dégradation des terres et la désertification.

« En plus de cette avancée structurelle pour une meilleure gouvernance de la question de la désertification, des actions sont engagées pour nous permettre de disposer des documents de politiques et de stratégies. » a-t-il évoqué dans son discours.

 Il a ensuite fait part de l’élaboration d’un plan national de sécheresse avec le soutien de nos partenaires techniques et financiers internationaux.

« L’objectif de ce plan est de doter le pays d’un important document de politique pour lui permettre de lutter efficacement contre la sécheresse, de freiner l’avancée du désert tout en contribuant à la réduction de la pauvreté  rurale dans une perspective d’asseoir un développement durable. » a-t-il souligné.

Annick Aude